Image et écriture idéographique
Si la spécialisation hémisphérique empêche (comme chez l’animal)
d’utiliser un hémisphère comme « cerveau de secours », les Japonais le peuvent
grâce à la connaissance de deux langages, l’un phonétique et l’autre
idéographique. En effet, les Japonais possèdent deux systèmes écritures, les
caractères kanji et les caractères kana : l’écriture sous forme de kanjis ou
idéographique est d’origine chinoise et basée sur un grand nombre de
« dessins » qui représentent des objets, des animaux, des idées, au minimum
cinq cents (deux mille dans la liste officielle). Pour représenter certains
mots, il faut assembler deux idées : ainsi « volcan » est l’assemblage des
kanjis de « montagne » et « feu », « livre d’occasion », de « livre » et « vieux »
(Figure 7.8). Dans certains cas, on ne peut guère deviner comme repos ou
vacances qui s’écrit avec les kanjis de « homme » s’adossant à « arbre ».
« Psychologie expérimentale » est formé par les deux kanjis « mesure » et
« mental ». Les kanjis sont difficiles à dessiner et comportent jusqu’à vingt
traits.
Le langage basé sur des caractères phonétiques est lui-même subdivisé en
deux systèmes de signes, les signes hiragana pour le vocabulaire traditionnel
et les signes katagana pour les mots étrangers (télévision, bière…).
Champ visuel
droit
Champ visuel
gauche
Côté temporal Côté Côté temporal
nasal
Corps calleux
Hémisphère
droit
« ne parle pas »
« Orange »
Hémisphère
gauche
« parle »
Chiasma optique
0
« Orange »