LES SAVOIRS, NOUVEAUX ACTIFS DES NATIONS
our l’entreprise, comme pour les nations, la recherche
d’un
leadership
dans un ou plusieurs domaines de compétences
sera la nouvelle ligne d’horizon à ne plus perdre de vue.
De ce point de vue, l’enjeu pour les nations comme pour les
entreprises est de passer d’une logique de gestion du capital
matériel à une logique de gestion des actifs immatériels.
Les réponses sont dans la commercialisation croissante de la
formation (des contenus) et de la R&D, devenues des leviers
économiques de premier plan. Mais en France la formation n’est
pas censée relever du secteur marchand et la R&D n’est pas
considérée comme du business, ce qui fait le bonheur de nos
concurrents.
Derrière les technologies de l’information se crée un monde
qui impose les nouveaux paradigmes spécifiques de l’économie
du signe. Pour les cerner, il convient d’avoir à l’esprit quatre
phénomènes concrets résultants de la diffusion généralisée des
infotechnos : […] la dématérialisation des activités humaines ;
[…] une substitution croissante des biens tangibles par des biens
numériques ; […] la réduction des coûts de l’ensemble des activités
relatives aux transferts ou échanges d’information ; […]
l’avènement d’une financiarisation des connaissances.