Ces réseaux deviennent un vecteur de socialisation et d’adhésion
à la communauté de l’entreprise. […] L’émulation se nourrit
du confort d’appartenir à un groupe socioprofessionnel […].
Un point important lorsque l’on sait que la majeure partie des
individus a tendance à rester passif, faute de se sentir « coopté »
par le groupe.
Derrick de Kerckhove,
démontre que la loi du Web est à
l’inverse de celle des médias de masse, la valeur est créée par la
pertinence de chaque connexion. Ces réseaux « qui savent »
débordent largement les frontières naturelles de l’entreprise et
des États pour constituer des communautés d’expertises transnationales
plus ou moins formelles.
Nous ne sommes plus les propriétaires de l’information, ni de la
connaissance, tout au plus d’un peu d’expériences. […] Incarnée,
digitalisée dans les réseaux, elle ne fait que transiter, avant d’aller
alimenter une autre entreprise, une autre région, une autre nation.
La libre circulation des idées et des savoirs contribue à la croissance
économique […] . Les porteurs de savoirs migrent maintenant
sur Netbrain afin de rendre plus fertile les domaines dans
lesquels ils exercent leur métier. […] Le réseau devient cerveau,
chacun offre, découvre, propose des solutions qui répondent aux
grands enjeux de notre planète.
L’incorporation de l’intelligence dans les produits […] a
changé l’analyse des coûts des composants et celle des maillons
constituant la chaîne de la valeur globale. Les organisations
installées dans un même écosystème économique se sont mises à
multiplier les partenariats avec des universités ou des sociétés
d’études en vue d’accéder économiquement aux connaissances
les plus diverses.