L’image 2
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Chapitre
images qu’il filme. Elles ne possèdent qu’un viseur
monochrome noir et blanc… Ces caméras possèdent
bien une fonction de balance des blancs automatique,
mais les JRI répugnent en règle générale à l’utiliser. En
effet, lorsqu’il y a un mélange de couleurs de lumière,
cette fonction peut donner des résultats peu heureux.
En outre, si l’on veut artificiellement donner un ton
froid ou un ton chaud à une image (pour évoquer le
matin ou le jour tombant par exemple), c’est seulement
en balance des blancs manuelle qu’on peut le
faire.
Si votre caméscope ou caméra semi-pro permet de régler
manuellement la balance des blancs, cette fonction
est souvent peu pratique d’accès. L’opération,
souvent longue, n’est pas toujours compatible avec un
tournage réalisé sur le vif.
Si vous et vos sujets avez le temps, vous pouvez en revanche
régler vous-même la balance des blancs. Mais
si les conditions de lumière et de colorimétrie ne posent
pas de problème, autant rester en automatique.
L’inconvénient de la balance des blancs en automatique
est évident si ces mêmes conditions se compliquent
: un mélange de lumières, et donc souvent de
couleurs, artificielles et naturelles par exemple. La
caméra peut éventuellement trouver toute seule un
blanc intermédiaire mais restituer une couleur trop
chaude, trop froide ou tout simplement terne. Elle
risque aussi de régler les blancs sur la partie la plus
importante en surface de votre cadrage. Il faut faire
en sorte de déplacer le cadrage du sujet pour éviter ce
désagrément.