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L’image 2 47 Chapitre images qu’il filme. Elles ne possèdent qu’un viseur monochrome noir et blanc… Ces caméras possèdent bien une fonction de balance des blancs automatique, mais les JRI répugnent en règle générale à l’utiliser. En effet, lorsqu’il y a un mélange de couleurs de lumière, cette fonction peut donner des résultats peu heureux. En outre, si l’on veut artificiellement donner un ton froid ou un ton chaud à une image (pour évoquer le matin ou le jour tombant par exemple), c’est seulement en balance des blancs manuelle qu’on peut le faire. Si votre caméscope ou caméra semi-pro permet de régler manuellement la balance des blancs, cette fonction est souvent peu pratique d’accès. L’opération, souvent longue, n’est pas toujours compatible avec un tournage réalisé sur le vif. Si vous et vos sujets avez le temps, vous pouvez en revanche régler vous-même la balance des blancs. Mais si les conditions de lumière et de colorimétrie ne posent pas de problème, autant rester en automatique. L’inconvénient de la balance des blancs en automatique est évident si ces mêmes conditions se compliquent : un mélange de lumières, et donc souvent de couleurs, artificielles et naturelles par exemple. La caméra peut éventuellement trouver toute seule un blanc intermédiaire mais restituer une couleur trop chaude, trop froide ou tout simplement terne. Elle risque aussi de régler les blancs sur la partie la plus importante en surface de votre cadrage. Il faut faire en sorte de déplacer le cadrage du sujet pour éviter ce désagrément.